samedi 31 décembre 2016

Front de Somme, 31 décembre 1916 – Jean à sa mère

31-12-16
            Maman cherie, 

            Me voici arrivé et installé Pas l’ombre du cafard. Il reste très peu de monde au regiment ; tout le monde est en permission.
            J’ai retrouvé la boue et le ciel gris, mais c’est le vrai repos. A Paris j’ai dejeuné à la Fac avec Mme Monnier, vu W. [Wilfred] Monod, acheté un costume.
Tendrement  

Jean

Marseille, 31 décembre 1916 – Mathilde à son fils

Villa Svéa le 31 Xbre 1916
            Mon cheri 

            C’est maintenant avec les souvenirs qu’il fait vivre. Ils sont beaux et réconfortants. J’étais encore trop meurtrie pr t’écrire hier mais je regrette de ne pas l’avoir fait car c’est bien tardivement que te parviendront mes vœux. Est-il besoin de les formuler ? et ne sais tu pas ce que mon cœur de maman demande avec larmes et supplications ! Oh ! que Dieu les entende et ns donne cette année un beau revoir définitif ! qu il te préserve encore comme il l’a fait dans sa bonté ! Qu’il te garde ta belle santé qui résiste à tant d’épreuves.
            J’ai été voir hier Mme Sylvander bien triste, Mme Gétaz qui était chez sa mère. Aujourd’hui il y a bien du mouvement que je fuis tant que je peux. Tante Fanny n’est pas bien du tout. Toute cette agitation ne lui vaut rien et c’est bien une vieille femme à ménager maintenant.
            Elle est navrée de t’avoir si peu vu, car elle t’aime vraiment. Les Houter sont rentrés Vendredi à quatre heures désolés de te voir si tôt parti.
            Je te suis dans tes étapes successives. Tu dois arriver maintenant. Que Dieu soit avec toi. Il a été bon de me donner ce grand bonheur et je veux savoir être reconnaissante.
            Un chaud et bon baiser de ta mère. Je pars Mardi soir, il me tarde de rentrer.

vendredi 30 décembre 2016

Fin décembre 1916 – Retour de permission

       Je retrouve mon régiment dans la région de Fère-en-Tardenois, le squelette du régiment car les permissions cette fois ont été distribuées très largement.  
Mémoires de Jean Médard, 1970 (3ème partie, La guerre)

samedi 24 décembre 2016

Décembre 1916 – Un Noël en famille

         Permission inoubliable : joie de passer en famille les fêtes de Noël, ce qui n’était pas arrivé depuis quatre ans, joie de revoir Daniel Loux, que j’avais invité et qui a pu se joindre à nous, joie enfin de rencontres brèves et précieuses avec Alice Herrmann que je revois à Montpellier et qui vient passer une journée avec nous à Sète. 

Mémoires de Jean Médard, 1970 (3ème partie : La guerre)

dimanche 18 décembre 2016

Décembre 1916 – En permission à Sète


Dès le 18 je pars en permission.
Le séjour dans la Somme a été une de nos plus dures épreuves de guerre. En trois mois nous y avons perdu presque autant de monde qu’à Verdun. L’épreuve de Verdun certes plus brutale a du moins été plus brève.
Mais je suis en permission. Tout est oublié. C’est avec allégresse que je traverse la forêt de Villers-Cotterêts, féerique sous la neige, pour atteindre la ville et prendre le train qui va me ramener dans le Midi.
 
Mémoires de Jean Médard, 1970 (3ème partie : La guerre)

samedi 17 décembre 2016

Sète, 17 décembre 1916 – Mathilde à son fils

Cette le 17 Décembre 1916
            Mon bien aimé Jean 

            J’ai eu ce matin ta carte du 15 et au moment où je la lisais tu étais loin bien bien loin de là.
            Tu as de nouveau passé des nuits à grelotter et il faut que je me dise que tout cela n’est encore rien !
            Mon Dieu, mon Dieu que de courage il faut a une maman mon chéri : quelle souffrance nous est demandée. Comment aller jusqu au bout de tout cela ! et ce n’est pas t en donner beaucoup à toi, du courage, à toi qui en a tant besoin que de gémir ainsi !
            Je voudrais te distraire en te racontant de l interessant. Ce sera désormais difficile. Je ne sors pas et ne veux pas sortir. C’est plus facile de vivre entre mes deux filles chéries.
            Hugo est arrivé de Paris un peu las de ces deux nuits successives en chemin de fer. Il m’a trouvée installée ici à peu près. Je n’y ai fait aucune allusion, lui non plus mais il a trouvé je crois la chose la plus naturelle du monde. Il est très bon et affectueux.
            Na a toujours une petite figure de fouine mais elle va très bien et a retrouvé tout son entrain. La nounou est parfaite et voilà tout ici est calme, calme oh ! combien calme à côté de ta vie que je voudrais partager.
            Je viens d’aller à la maison au déclin du jour pour chercher une chose nécessaire à Suzie et j’ai longuement regardé cette étoile brillante que ns avons admirée un soir en remontant tous deux. Il me semblait que tu la regardais aussi et que nous étions plus près l un de l autre. Nous sommes aussi près que peut le permettre cette horrible separation n’est-ce pas ? et tu sens bien que ta maman qui t’aime si profondement ne te quitte pas un instant du jour pas un instant.
            Il faut un vent terrible mais pas très froid ; il pleuvait à Paris.
            Demande moi vite tout le nécessaire. Veux-tu un plastron chaud ?
            Je t’écris dans la véranda un beau clair de lune m’éclaire cette lune que tu vois aussi.
            Je t envoie à travers l’espace toute mon infinie tendresse.

Ta mère affectionnée
Math P Médard

Sète, 17 décembre 1916 – Mathilde à son fils

Villa de Suède le 17 Xbre 1916 

            Quel calme Dimanche mon bien aimé ! Hugo est descendu sur les quais et ns sommes là, Suzie, Mr Corteel, bebé et moi presque sans parler. Que nous dirions nous qui ne fut trop triste ! Mr Corteel l’est profondément, il perd son dernier espoir de voir sa chère femme au nombre des évacués de Lille. Une amie plus heureuse lui écrit que les noms sont sortis au sort et que son nom a elle n’a pas été de ceux là. Il est navrant.
            Ns lisons un peu. Je travaille avec ardeur à un passe montagne ayant appris bien tard que mon filleul n’en avait pas, si je l’avais su, je lui aurai envoyé le tien et je t’en aurais fait un plus confortable.
            Arrive à l’instant ta lettre du 12 ; je pense que tu t’es trompé et qu’elle est du 13, car j’en ai eu hier une du 12. Te voilà encore dans ces barraquements où tu n’as pas un lit, je pense ? mais c’est le repos, c’est bon tout de même et j’en suis plus heureuse que toi.
Comme il me tarde de savoir si c’est le vrai repos si vous ne remontez pas ou si vs n’allez pas où ça chauffe le plus en ce moment.
Ns avons fêté à midi les 22 ans de Suzie. Je lui ai donné un joli sac à main dont elle avait besoin. Son mari de l’argent. Elle a profité de sa belle humeur pr se faire rendre ou lui enlever plutôt dans son portefeuille une somme qu’elle avait reçu pr son mariage de différents côtés et qu’ayant eu en depot il ne voulait plus rendre ou croyait avoir rendu. Bébé a donné ses caresses qu’elle ne marchande pas.
Je me réjouis bcoup de l’arrivée au régiment du capitaine Candillon. J’espère que ce pourra être pr toi un ami. Ce qui m’ennuyait dans ton retour à la 5ème c’est ton contact journalier avec G. et contact forcé. Il sra tjours le même mais tu pourras voir bcoup le capitaine, j’espère que vos grades ne vs sépareront pas trop.
Ta citation, je veux la connaître. Es-tu têtu ?
Parle moi un peu longuement de ta vie au repos. Tu sais combien tous les détails m’interessent.
Je ne veux pas parler de la Noël, il n y en aura pas pour moi. Mr Corteel s en va voir son cousin, je lui donne vite ces lignes et te quitte donc en t’embrassant avec ma tendresse immense. 

Ta mère

A l’arrière-front, 17 décembre 1916 – Jean à sa mère

17-12-16
            Maman cherie, 

            Respire enfin. Nous sommes loin du front. Hier des camions ont ceuilli le regiment et l’ont transporté dans la region où j’ai rencontré Léo il y a trois mois [donc près de Gaudechart, dans l'Oise].
            Nous sommes arrivés de nuit dans un  petit village tout tranquille sous son manteau de neige. Mes hommes sont bien installés et moi aussi. Bon lit, bon gite, calme. Le capitaine [René] Candillon est charmant. Bien heureux que tu aies vu [Albert] Léo à Montpellier.
            Avant de quitter le camp j’ai reçu votre enorme paquet et son precieux contenu. Nous avons mangé en famille ce qui se mange. Le reste servira au fur et à mesure des besoins.
Très tendrement  

Jean

vendredi 16 décembre 2016

16 décembre 1916 – La relève


Le 17[1] décembre c’est enfin la relève. Des camions nous amènent dans le Valois. 

Mémoires de Jean Médard, 1970 (3ème partie : La guerre)

Source : JMO 132ème R.I. - 16 décembre 1916
[1] Jean écrit que la relève a lieu le 17 décembre, mais sa lettre du 17, comme les JMO, indiquent qu’elle a en fait eu lieu le 16.

jeudi 15 décembre 2016

Front de Somme, 15 décembre 1916 – Jean à sa mère

15-12-16
            Maman cherie, 

            Cette fois je crois bien que ça y est, nous allons quitter la Somme pour longtemps j’espère, et malgrès le temps gris et la pluie, cette perspective met du soleil dans nos cœurs.
            Ce que je désire maintenant et que je ne puis m’empêcher d’esperer c’est la permission. Ah ! si ça pouvait être pour les fêtes !
            Ici la reaction bruyante et gaie qui suit les periodes un peu dures. J’ai reçu le cadeau annuel de la Fédération, et j’y ai reconnu la main de Mlle [Léo] Viguier.
Très tendrement  

Jean

mardi 13 décembre 2016

Front de Somme, 13 décembre 1916 – Jean à sa mère

12-12-16
[Dans sa lettre à venir du 17 décembre, Mathilde écrit que cette lettre de Jean, datée du 12, doit en fait avoir été écrite le 13 décembre.]

            Maman chérie, 

            Nous ne savons toujours pas si c’est un avant gout du repos ou le repos qui commence. Pour le moment on s’installe tant bien que mal ds nos barraques ; on travaille à se faire des piste ds l’ocean de boue qui nous entoure.
            Pour moi l’évenement du jour c’est l’affectation du capitaine [René] Candillon à la 5ème. Je n’en suis pas faché. Il y a de grandes chances pour que nous fassions bon ménage. Ce pauvre G. fait un nez… Le commandant [Rivals] est le gai compagnon de toujours.
            Infiniment difficile de t’écrire au milieu de la conversation generale.
            Contente-toi de ma grande tendresse.

Jean

lundi 12 décembre 2016

Front de Somme, 12 décembre 1916 - Jean à sa mère

12-12-16
            Maman chérie,

            Encore pas le temps de t’écrire longuement aujourd’hui, le vaguemestre est là qui attend ma lettre.
            Nous sommes au repos dans les mêmes baraques que la dernière fois, et il fait bon se reposer. Nous ne savons pas si nous sommes ici pour remonter ou non ; en tous cas si nous remontons ce ne sera pas pour longtemps.
            Un jeune capitaine de reserve [René] Candillon est venu commander la Cie. Je l’ai connu un peu au depot et je crois que ce sera un compagnon très agréable.

Très tendrement

Jean

Front de Somme, 12 décembre 1916 – Jean à sa mère

12-12-16
            Maman chérie, 

            Encore pas le temps de t’écrire longuement aujourd’hui, le vaguemestre est là qui attend ma lettre.
            Nous sommes au repos dans les mêmes baraques que la dernière fois, et il fait bon se reposer. Nous ne savons pas si nous sommes ici pour remonter ou non ; en tous cas si nous remontons ce ne sera pas pour longtemps.
            Un jeune capitaine de reserve Candillon est venu commander la Cie. Je l’ai connu un peu au depot et je crois que ce sera un compagnon très agréable.
Très tendrement 

Jean

dimanche 11 décembre 2016

Décembre 1916 – Commandants de compagnie


G. revenu une fois de plus du dépôt divisionnaire pour remplacer Brissaud est un commandant de compagnie inexistant et toujours aussi fou. Il est heureusement remplacé le 11 Décembre par le capitaine [René] Candillon, un instituteur du Nord.

Mémoires de Jean Médard, 1970 (3ème partie : La guerre)

vendredi 9 décembre 2016

Front de Somme, 9 décembre 1916 – Jean à sa mère

9-12-16
            Maman cherie,

            Je viens de recevoir ta lettre  du 5. Je vois très bien votre vie. C’est bien dommage que vous ne trouviez pas d’appartement. A un pt de vue purement égoïste je ne m’en plainds pas parce que je m’attache beaucoup aux vieux murs et la Villa de Suède est déjà remplie de chers souvenirs. Par le même courrier une lettre de Mme Grauss [née Elisabeth Meyer]. Elle m’envoie de temps en temps quelques lignes sans fils et affectueuses, que je reçois avec beaucoup de plaisir. Il a plu toute la journée ce qui rend la vie très difficile aux troupes de 1ère ligne.
            Nous, nous avons recommencé notre travail quotidien. Pendant que mes poilus travaillent sous la surveillance du genie, je fais des visites, à droite et à gauche aux abris voisins un sergent du canon de 37, qui m’a parlé avec enthousiasme de la vie anglaise, à laquelle il avait gouté avant la guerre, puis je suis allé voir le medecin du premier bataillon « rapport à son poilu » et j’ai passé mon après-midi à regarder jouer aux cartes, en me chauffant les pieds.
            Je viens de diner avec G., comme chaque soir. Toujours le même ce pauvre G.
            Je suis rentré dans mon abri, où mes sergents font leur popote. Leur lard s’est mis à bruler et nous sommes envahis par une fumée suffocante. J’en tousse et j’en pleure.
            Tu te rappelles Gauthier, le coiffeur que l’ivresse avait endormi sur son banc à Chartèves, il vient d’être blessé, très légerement d’ailleurs. Le malheureux s’abruttit de + en +, et noie toujours plus son chagrin dans le vin.
A toi très tendrement

Jean

jeudi 8 décembre 2016

Sète, 8 décembre 1916 – Mathilde à son fils

Villa de Suède le 8 Xbre 1916
            Mon bien aimé

            Il fait très froid. Nous revenons, Hugo, Suzie et moi de visiter l’appartement que les Guere occupaient dans la maison Chevalier rue Alsace-Lorraine. Somptueux appartement, salle sur le devant, salle de cérémonie à trois fenêtres mais cela et une jolie pièce à côté. Tout le reste noir, sombre, petit. Impossible de s’y caser. Suzie a continué ses pérégrinations sur le quai. Il y a là une maison appartenant aux Franck, c’est la même chose. Très beau sur le devant, affreux derrière. Suzie est rentrée réconciliée avec son quicageon[1]. Si seulement c’était plus grand.
            Bébé m’a fait au retour un accueil des plus chauds et me laisse de nouveau difficilement t’écrire.
            Je crois que ns ne pourrons que difficilement changer les deménageurs manquent.
            Je viens de voir le communiqué de hier et mon cœur s’est contracté en le lisant « Assez violente lutte d’artillerie dans les environs de Bouchavesnes »
            Ah ! quelle misère et qu’il me tarde de vieillir.
            Je ne puis rien ajouter la laitière doit emporter ma lettre et elle est là. Je ne sais rien vivant tout à fait casanière. Je ne vois que ma fille et Elna.
            Toutes trois ns t’envoyons nos plus chères tendresses.

Ta maman

            Tante Fanny ns apprend la mort de Mr Sylvander[2]. Elle-même a été de nouveau assez fatiguée.

[1] Tonnelle. Mathilde orthographie « quicagon » mais étant donné la rareté du mot, j’ai préféré rétablir l’orthographe appropriée.
[2] Adolphe Sylvander (1846-1916). Négociant suédois installé à Marseille. Ami d’Axel Busck.

Front de Somme, 8 décembre 1916 – Jean à sa mère

8-12-16
            Maman cherie,

            Je reçois tes bonnes lettres des 3 et 4. Pas grand-chose à te raconter puisque chaque heure ressemble à la precedente, ou en tout  cas chaque jour au précedent.
            Aujourd’hui, il fait un sale temps : froid et pluie ; mais c’est toujours facile de lutter quand on est en reserve et qu’on a des abris. Dis-toi bien une fois pour toute que j’ai tout ce qu’il me faut comme linge, provision, etc, + qu’il ne me faut. S’il me manquait q. chose, je le ferais venir d’A. [Amiens] en première ligne pour le lendemain. Hier avec G. voilà ce que nous avons mangé : potage, huitres, vin blanc, rognon, filet, pommes de terre et carottes sautées au beurre, fromage, confiture, oranges, pommes etc.
            Tu vois que c’est se faire une fausse idée du front que de croire qu’on ne peut pas y faire venir un caleçon de laine. Si on ne le fait pas venir c’est simplement parcequ’on attend la relève pour changer, pour ne pas donner aux totos une nouvelle foret vierge.

Source : Mémoire des hommes
Morts pour la France
            Encore le deuil des Warnery  ? J. Lichstenstein m’en avait parlé. [Maurice Warnery était un cousin éloigné de Jean.]
            Que Na doit être drôle. Quelle joie pour vous tous !
            Que pense le poilu des evenements ?
            Il n’en pense rien. La prise de Bucarest l’interesse beaucoup moins que savoir si on sera relevé aujourd’hui ou demain, ou si il manque un quart de pinard à la distribution. Le journal pourtant l’interesse parceque il manque de distraction. Mais pour lui tout ce qui est ecrit est « bourrage de crane », et il n’a pas souvent tord.
            Le poilu marche maintenant comme au premier jour, et il se fera tuer quand il le faudra aussi proprement, mais il ne faut pas se faire trop d’illusions : ce n’est pas par principe, par esprit de sacrifice ; ce ne sont pas les forces morales qui poussent l’immense majorité, c’est un fatalisme qui d’ailleurs ne manque pas de grandeur.
            Je vais ecrire à oncle Sven [Busck] pour le remercier.
            J’ai reçu un bon paquet de toi, plusieurs même je crois ces jours-ci : dattes, chocolat, passe-montagne, chaussons, saucisson, etc, etc. Merci, Merci.
            Bonne chance à Einar [Ekelund] en Angleterre. Je regrette ce depart pour vous tous surtout pour Hugo.
            Je signerai pour Lunel[1] toutes les procurations que tu voudras. Tu n’as qu’à me tenir au courant.
            Bonnes nouvelles du Chambon, de Paris.
Mille tendresses

Jean

[1] Il s’agit de la vente d’un bien Médard resté en indivision après la mort en 1900 de Pierre Médard, le père Jean. Les Médard étaient originaires d’Aigues Mortes. Mais une branche s’est installée à Lunel dans la première moitié du 18ème.