mercredi 29 juin 2016

Sommelonne, 29 juin 1916 – Jean à sa mère

29-6-1916
            Maman cherie, 

            Toujours le repos, dont on jouit infiniment. Le pays est vert et agreable. Je mange et je dors. Le reste du temps je geule après les poilus qui nettoient mal leur fusil ou leur grange. Tout le monde est encore un peu fatigué et abrutti. Je ne crois pas que nous restions longtemps ici. Nous irions au repos autre part.
Tendresses à toi. 

Jean